Le leadership féminin en éducation, une histoire de portes fermées

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Le leadership féminin en éducation, une histoire de portes fermées

J’assiste à une intéressante journée de discussion sur le leadership féminin en éducation. Il y a certainement une centaine de participantes et environ cinq hommes qui y participent. Il n’y a que deux participants du Québec, malheureusement. Toutefois, je suis heureux de découvrir de nouvelles leaders qui proviennent de (presque) partout au Canada et même, certaines viennent d’Angleterre et d’Écosse !

On parle d’obstacles principalement à être relevés par des femmes, soit des obstacles qui n’ont pas à être relevés par les hommes. S’il est intéressant d’entendre les femmes verbaliser leurs difficultés à s’affirmer comme leaders dans leurs milieux respectifs, il n’en demeure pas moins que ces dernières semblent différer selon les milieux.

On y parle d’ouvrir des portes aux femmes en éducation et, surtout, cette discussion devrait s’étendre à toutes les filles d’âge scolaire, en tant que leaders en devenir. Cela semble une évidence et, d’ailleurs, qui pourrait s’opposer à cela ? Cependant, ne peut-on plus simplement se contenter de marcher à travers des portes qui nous ont déjà été ouvertes ? Ce qui est à souhaiter est que la société instille toute la confiance et la détermination nécessaires à ces femmes pour qu’elles enfoncent les portes qui demeurent fermées. Ce faisant, elles en inspireront d’autres à faire de même et, à ce moment, les choses finiront par changer.

Plusieurs femmes veulent que les portes demeurent ouvertes ? C’est louable. Ce qu’elles peuvent tenir pour acquis aujourd’hui a certainement été un combat autrefois. Ce que je souhaite, cependant, c’est que nous formions et éduquions des générations de jeunes femmes qui puissent apprendre à défoncer ces portes. Il faut les éduquer au courage, à l’opiniâtreté et à la persévérance. C’est la seule façon, à mon avis, de voir à l’égalité des sexes.

Women leadership in education, a tale of closed doors

(English is not my first language so please bear with me… Just trying to get out of my comfort zone here !)

I had the pleasure to participate to a full-day workshop concerning women leadership in education : over a hundred women from everywhere in the world (and about five men…), but, sadly, only two participants from Québec. I was fortunate enough to meet with fabulous female leaders from (almost) everywhere in Canada, as well as England and Scotland.

We talked about barriers to become leaders in education, which are mainly reserved for female leaders, barriers that men don’t need to address. It is rather interesting to hear women verbalizing their feel on such an emotional subject and I realize that those barriers simultaneously seem common to all of them as well as being unique, in a way, to their respective environment.

We talked about opening doors to women in education, but most importantly, we should extend the discussion to young girls in their process to become a leader. Open doors… who could oppose to such a conclusive evidence ? However, should we satisfy ourselves by simply walking through already opened doors ? Instead, what we need is a society that instills confidence and determination to female educators so they feel strong enough to smash into closed doors. Therefore, they will inspire other women (and other men) to do the same and only then, things will change !

Most women want doors to stay open ? That’s truly amazing. What they can take for granted today was once a struggle for them. However, I dearly wish that we educate and instruct young females to learn to persevere and be courageous so they can, eventually, smash their own closed doors. As far as I’m concerned, it’s the only way we’ll be able to implement sustainable change.

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